Jean Tezenas du Montcel : "Je souhaite réaliser le meilleur score possible à Ninja Warrior !"
Seul et unique vainqueur de l’édition française de Ninja Warrior, l’ingénieur produits et athlète hors norme défend son titre dans la sixième saison de l’émission de TF1.
Quand on a déjà gagné, pourquoi participer à nouveau à Ninja Warrior ?
JEAN TEZENAS DU MONTCEL : À Ninja Warrior, la seule chose que je n’ai jamais réussi à faire, c’est le Méga Mur. Mais j’y reviens aussi pour l’ambiance, les copains, et pas dans l’état d’esprit de rester forcément le champion. Même si, bien sûr, je souhaite réaliser le meilleur score possible.
Pourquoi portez-vous vos écouteurs avant chaque parcours ?
C’est quelque chose qui allait de soi, ce n’est pas un personnage que je me crée. Mais ça a bien fonctionné, donc je continue car cela me permet de me concentrer et d’éviter les erreurs.
Y a-t-il des candidats que vous redoutez ou vous battez-vous contre vous-même ?
Cela dépend de là où on se situe dans l’émission. J’aime bien le principe de la finale, parce qu’on n’a plus de concurrents jusqu’à la corde. Ensuite, ça devient une compétition de vitesse alors que ce que j’apprécie c’est de m’adapter aux obstacles… Mais je suis très impressionné par Iliann Cherif. Le jour de mon arrivée, j’ai vu sa façon de se comporter et j’ai su qu’il irait loin. Il y a également Charles Poujade et Clément Gravier, mon «padawan», qui habite le même village que moi.
La médiatisation est-elle difficile à gérer pour le discret que vous êtes ?
Non, je ne ressens aucune pression. Certaines personnes viennent parfois me demander des photos, par exemple mon notaire lorsque j’ai signé mon compromis de vente (rires), mais ça s’arrête là. Pour moi, il y a différentes manières d’appréhender la célébrité. On peut se croire «arrivé» ou penser que ça ne change rien. Et là, effectivement, ça ne change rien…
Qu’espérez-vous que vos exploits inspirent chez les téléspectateurs ?
D’abord, que ça aide à promouvoir le sport. Récemment, je suis allé faire du bloc (de l’escalade, ndlr) à Hendaye et une maman est venue me dire que ses enfants pratiquaient cette discipline grâce à moi. Je souhaite aussi que ça les pousse à se dépasser… Car ce qui me motive, c’est de me confronter à des choses différentes. L’été dernier, je suis parti avec ma copine de Porquerolles et nous sommes allés jusqu’au mont Blanc en kayak, à vélo, en parapente et à pied. Il n’y a pas que Ninja Warrior dans ma vie !
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